Introduction

Encre : « Préparation plus ou moins consistante, diversement colorée, utilisée pour écrire, dessiner ou imprimer. »1.

Cette matière peut donc être fabriquée par de nombreuses techniques et matériaux premiers ; j’ai choisi de traiter ce sujet car les encres végétales font aujourd’hui beaucoup parler d’elles. De plus en plus de personnes s’intéressent à ces matières premières, la plante et le végétal. Ce qui m’a permis de choisir ce sujet est mon intérêt pour la faune et la flore, ayant vécu dans le milieu rural avec une famille d’exploitants agricoles, j’ai baigné dans l’apprentissage de toutes les caractéristiques du milieu. Les paysages permettent de découvrir de nombreuses plantes qui poussent naturellement dans certains endroits. J’ai donc voulu lier mon intérêt pour la nature avec le design graphique. En choisissant les encres, je peux donc crée un lien entre ces deux sujets. L’idée est de connaître l’histoire des encres et comprendre pourquoi actuellement de plus en plus de personnes souhaitent se réapproprier ces techniques anciennes dans les milieu du design graphique. Dans cet écrit j’aborderais les aspects historiques, les différents apprentissages et comment la pratique du graphisme se renouvelle à travers les médiums. Pour appuyer mes propos j’ai choisi d’expliquer les techniques de créations, de comparer certains travaux et de parler en détails de travaux pour comprendre les différentes démarches.

I – Historique des encres végétales

Comme évoqué en introduction la consommation des encres végétales émerge en ce moment, pourtant auparavant ces techniques furent déjà utilisées. Avant la pétrochimie2, on retrouve une utilisation largement rependue par le passée. En Chine, 2000 ans avant notre ère le noir de carbone était crée par des artisans pour le pouvoir impérial. On retrouve ses traces sur des plaques de bois. Principal moyen d’écriture, l’encre est un savoir-faire qui prenait de l’énergie pour permettre de créer une encre de qualité. A partir du 3e siècle, ces encres se conservent sous forme solide (pierre d’encre), qui se retrouve sous forme liquide après avoir était frottée sur un encrier pour la mélanger au liant. Première page du livre d’Haldat du Lys, recherches chimiques sur l’encre, datant du Moyen-Age. La création de ces encres noir commence par la calcination de divers matériaux organiques. Par la suite on obtient le carbone pulvérulent. Ensuite les rendus changeront en fonction de la base de matière calcinée, on peut retrouver une base végétale ou animal. Le noir d’ivoire est lui à base d’os d’animaux, cette encre ou poudre est utilisée depuis la préhistoire pour la création de fresques ou de peintures. On peut aussi retrouver des traces dans des manuscrits anciens qui font référence à ces utilisations. Par exemple, à partir du Moyen-Age jusque dans les années 1920, les encres noires ou le rouge de Brésil servaient aux enlumineurs3 à réaliser les carnations. Rouen vers 1500, Livre d’heures en latin et en français à l’usagede Rouen. A l’encre noire, bleue, rouge ou dorée, illustré par Robert Boyvin et Jean Serpin. Ces encres européennes trouvent une nouvelle base. Il s’agit des encres metallo-galliques qui comme le nom l’indique sont faites à base de sel métallique ainsi que des tanins végétaux dérivés de l’acide gallique. Le tanin prends pour base la noix de galle. Grâce aux traces et souvenirs gardés on remarque une résistance dans le temps même si les encres à base de colorants peuvent être plus stable. Les encres étaient assez liquide permettant une écriture fluide avec des outils tel que la calame, la plume ou autres outils en fonction de l’époque. Dans l’Antiquité les encres pouvait plus s’apparenter à une texture de peinture plus épaisse puisque sa base était faite à partir d’éléments plus fournis comme le montre ces instructions, « Chélidoine, 1 partie ; résine pure, 1 partie ; arsenic couleur d’or, 1 partie, de celui qui est fragile ; gomme pure ; bile de tortue, 1 partie ; partie liquide des œufs, 5 parties ; prenez y toute ces matières sèches le poids de 20 statères ; puis jetez-y 4 statères de safran de Cilicie. »4 Les agglutinants sont la gomme et l’œuf, la bile servait sûrement­ au rôle d’agent tinctorial.

Les ingrédients pour cette encre sont ici plus épais pour qu’il y ai une bonne adhésion aux sarcophages en bois ; après la mort tout un rituel de texte et peinture se faisait pour rendre hommage à la personne. Selon les utilisations et les matières sur lesquels étaient utilisées les encres, l’encre devait avoir une viscosité ainsi qu’une épaisseur différente.

De nos jours avec les encres industrielles il n’y a plus besoin de se poser la question de la conception et du cheminement pour arriver à écrire ou dessiner. Des ressources nous permettent tout de même de trouver facilement les plantes autour de nous qui pourront créer des encres. pigments ocres, image du livre d’Elisabeth Dumont. Par exemple le livre Encres de plantes d’Elisabeth Dumont retrace l’histoire des encres (noirs et colorés) ainsi que les techniques pour la création d’encres.

L’idée est qu’à travers l’histoire le côté manuel est mis en avant avec également l’intérêt de la création avec ce que l’on trouve autour de nous, Émilie Fayet produit un travail assez vaste dans cette optique-ci ; c’est une designer graphique et artiste plasticienne. Elle vit et travaille à Marseille. Elle passe quatre ans à l’École Supérieure d’Art et Design de Valence et sort diplômée d’un DNSEP en design graphique. En 2016, elle travaille sur un projet d’impression graphique en collaboration avec un fabricant de couleurs végétales, basé à Lauris, pour son diplôme de DNSEP puis continue sur ce projet d’encres végétales tout en se sensibilisant aux arts visuels en particulier à l’illustration et l’imagerie jeunesse. impression en sérigraphie avec les encres végétales de camomille, indigo et garance. Elle lie donc le travail du végétal à l’apprentissage et aux développement cognitifs en proposant de nombreux workshop pour expérimenter la création d’encres. Elle expérimente également sur papier et textile, et développe une pratique artistique liée à des savoir-faire ancestraux et ancrée sur le territoire. Un workshop qui illustre bien son travail est celui de juillet 2023 à la médiathèque de Manosque, en collaboration avec Lisa Laubreaux qui est illustratrice. Les deux artistes proposent de crée des costumes primitifs et de les décorer à l’aide d’encres naturels. Plus précisément « les enfants exploreront l’univers graphique et narratif du jardin pour créer une série d’autoportraits déguisés.Workshop à la médiathèque de Manosque, 2023. Ils seront invités à imaginer des histoires, à dessiner et à inventer des personnages inspirés de fleurs et de végétaux. En réalisant des expériences (fabrication d’outils, encres, etc.) à partir de plantes, ils fabriqueront des costumes et des décors en papier. Ils prendront ensuite la pose vêtus de leurs créations lors d’une séance photo à la médiathèque. »5. Ce qui est intéressant pour les enfants est de découvrir comment crée les outils et médiums qu’ils utiliseront par la suite pour crée leurs histoires. Cela montre à ceux-ci qu’ils peuvent avec des matériaux simples et un petit « atelier de chimie » découvrir d’autres facettes du dessin et du design. Ici l’approche est plus simple puisque les deux designers s’adressent à des enfants mais lorsque le public devient plus âgé, elles élaborent plus d’étapes avant d’arrivée à la création du design final. De plus Emilie Fayet travaille la plante sous différentes formes. Dans le cadre d’un atelier technique autour de la teinture, elle travaille sur textile pour teindre le tissus en fonction de ses fibres et des plantes mais peut également créer des pigments, comme dans le cadre d’un workshop couleurs à l’ensad de Limoges ; ici elle décortique la couleur de la plante, la broie, la boue, la travaille pour qu’une pâte­ ensuite séchée devienne du pigment naturelle.

Dans le même univers d’expérimentations des encres Tessa Layzelle conçois et réalise « des courtepointes à appliques abstraites en utilisant des techniques de couture à la main traditionnelles autodidactes. »6. Ses créations sont inspirées de films, livres, de la nature, de la peinture, de la vie quotidienne ainsi ils ont « une saveur moderniste du début du XXe siècle avec un peu de fantaisie et de folk, en particulier lorsque je conçois pour les enfants. »7  Travaux de Tessa Layzelle dans une chambre. Ces projets qui s’inspirent directement de l’univers de l’art en général rentre dans une catégorie de fait main, elle s’approvisionne en textiles naturelles non vendues et recyclées ci possible. Elle teint et peins elle même ses pièces ce qui ajoute cette valeur d’histoire en liant la pratique de la couture, de la teinture fait main ainsi que ses inspirations.

Son travail est principalement fait pour se trouver en intérieur, elle crée des graphismes assez minimaliste avec des couleurs et formes agréables. Ses créations sont dans des intérieurs épurés et permettent d’habiller ceux-ci. Elle collabore avec de nombreux magasines et architecte d’intérieur pour intégrer ses œuvres dans des intérieurs. Elle apparaît par exemple dans Maison & Jardin, Elle décoration ou encore Architectural Digest India. Ses créations permettent de mettre en avant l’art de la couture ancestrale avec ces créations graphiques.

II – Consommation moderne

La consommation moderne se traduit ici par une évolution de l’utilisation des encres végétales, celle-ci ne sont plus utilisées de la même manière que dans les temps anciens. L’adaptation de l’Homme à été primordiale, actuellement de plus en plus de personnes se réveillent sur la situation écologique de la planète ainsi que le réchauffement climatique, les personnes touchées par cette cause auraient en plus d’être créatif un intérêt à se renseigner sur le naturel pour faire de petits efforts de consommation. En étant dans le domaine du design graphique il est évident qu’une consommation de papier, d’encres ou encore d’appareils en tout genre n’arrange pas la cause. Pour cela plusieurs designers essayes tout de même de représenter leurs cause à travers des créations éco-responsables. Une consommation modéré ou une réutilisation de matériaux est également possible.

Alice Fox se représente comme artiste/designer textile mais crée des objets graphiques intéressant grâce aux végétaux.

Elle a étudié le design de surface contemporain et les textiles à la Bradford School of Arts & Media, elle est membre du Textile Study Group en Angleterre. Sa pratique est basé sur un engagement personnel envers le paysage et la durabilité. Elle s’intéresse aux choses organiques ce qui porte l’essence du monde naturel à travers ses travaux. Elle travaille avec des fibres naturelles et des matériaux récupérés, elle les utilisent sous formes d’encres végétales ou comme elle le définie, « teintures naturelles ». En plus de cela elle utilise diverses techniques de couture, de tissage et de vannerie souple. Ses projets se construisent autour de matière qu’elle trouve dans des lieux et paysages différents. C’est une approche qui est plus expérimentale mais qui permet de reconnaître l’essence même de la nature à travers la manipulation ou l’expérimentation. En plus de récupérer dans diverses lieux, sa source principale est dans son jardin potager. Elle explore le potentiel de toutes plantes (pousse, plantes sauvages et autres). Toutes ces plantes sont donc utilisées pour la teinture naturelle, l’impression par contact botanique et également pour fabriquer des encres botaniques de base. Ces trois techniques sont assez différentes au niveau des étapes et rendus.

Pour la teinture naturelle la base de la couleur provient du colorants des matières organiques que l’on retrouve dans les plantes, les fleurs, les racines, les écorces ou même les insectes. Dans un premier temps on fait bouillir ou macérer les plantes pour en extraire les pigments. Cette technique est souvent utilisées sur des tissus, il faut donc le préparer. Cette technique s’appelle le mordançage8 et est réalisé avec de l’alun, du fer ou du vinaigre, cela permet de travailler le tissus selon la fibre et la teinture décidé. Le tissus est ensuite plongé dans le bain de teinture pour absorber les pigments. Le tissus est ensuite rincé et séché.

La deuxième technique qui est le contact botanique est également appelé l’éco-print ou empreinte végétale. Il s’agit d’une impression directe des formes et couleurs naturelles des plantes sur des textiles. Dans un premier temps on utilise les feuilles, les fleurs ou des herbes qui contiennent des tannins ou d’autres pigments naturels. Les plantes sont donc choisis en fonction de leurs capacité à faire transfère de leurs formes et couleurs. Le tissus (ou le papier dans certains cas) est préparé au préalable pour que l’accroche de la couleur soit augmenté. Les végétaux sont ensuite placés sur le support pour une composition souhaitée. Pour figer la couleur, le support avec les végétaux est enroulé autour d’un bâton ou d’un tube, celui-ci est ensuite cuit à la vapeur ou plongé dans de l’eau chaude pour créer le transfert des pigments et créer une empreinte qui sera durable.

Ce dernier procédé qu’est l’encre botanique de base est tout simplement fabriqué à partir de pigments extraits des plantes. Cette technique-ci est plus utilisée pour la peinture, l’écriture ou l’impression papier.

Les étapes sont assez différentes des techniques précédentes. Ici pour travailler la couleur de la plante il faut en premier lieu extraire la couleur de la plante en la bouillant. Bien sur après avoir extrait la couleur il faut filtrer la préparation pour enlever les résidus solides. Pour que l’encre apparaisse, on ajoute au liquide coloré des agents pour stabiliser et empêcher la moisissure (comme du vinaigre ou du sel). On peut parfois ajouter des liants comme la gomme arabique, ce qui améliore la texture et l’adhérence de l’encre.

Ces trois techniques permettent de travailler différemment selon le rendu, et la facilité de création.

Pour revenir au travail d’Alice Fox, celle-ci travaille plus de façon primitive avec les végétaux. Elle va plus utiliser le contact botanique pour avoir le premier aspect de la plante. Par exemple dans le cadre d’une collaboration avec le département de conservation des bibliothèques Bodelain, Alice Fox s’inspire des marques laissées accidentellement dans les livres et également les objets variés insérés à l’intérieur des pages, ce qui sert à retrouver celle-ci. L’artiste/designer s’inspire également des trombones qui marquent le papier en plus des plis et manipulation des feuilles. L’intêret est de repérer tout les micro-détails de la vie d’un livre pour les retranscrire graphiquement sur des supports. Il s’agit d’observer la forme d’un livre, ses usures tel qu’un trou crée par une épingle ou encore des tâches et infiltrations dues à un renversement accidentel. Alice Fox crée donc à partir de ces inspirations et observations une variété d’objets de la taille de marques pages. Table d’exposition des expérimentations. Les impressions reprennent des matières végétales, des couleurs douces, elle arrive à créer une nouvelle bibliothèque ou répertoire de matières et formes qui en plus d’utiliser des impressions végétales, réutilise des objets graphiques tel que des bouquins. Pour ce travail ci, Alice Fox travail l’impression d’encre végétale mais également le travail de la matière du végétal en lui même ; elle imprime sur des feuilles sèches, n’hésite pas à lier cette pratique à la cyanotype9. Lotta Helleberg également designer textile et créatrice à un intérêt pour la création de livres en autodidacte. Ses livres sont pour elle une façon d’exprimer un art manuel tout en étant utile, on pourrait même dire qu’elle crée de multiples fanzine ou édition graphique, « j’aime la façon dont les livres artisanaux racontent une histoire sans forcément employer beaucoup de mots. double page du livre Willow, impression en transfert botanique à partir de filtres à café et soie. J’ai toujours aimé créer des oeuvres à la fois belles et utiles, et c’est ainsi que sont nés ces petits carnets »10. La plupart de ses carnets sont teins de manière écologique ou teintes à l’indigo. A travers ses nombreuses créations Lotta Helleberg montre une image du design graphique et plus particulièrement à l’édition une notion d’écologie et de sensibilité au végétal. Elle utilise la technique de l’encre naturelle pour colorer ses tissus qui lui permettent d’habiller ses couvertures. Pour l’intérieur des éditions elle travaille avec le transfert botanique, technique expliqué au dessus.

Quand on évoque le milieu de la sérigraphie, on pense directement aux encres qui sentent assez fort, des couleurs flashy et nombreuses. Si l’on retient l’odeur forte des encres, c’est tout simplement du à leur composition. Les encres à sérigraphie sont composées d’un mélange de pigments et de liant. Le liant ou la base est ce qui permet au pigments d’adhérer au support ; il se décline sous deux catégories : à base d’eau ou a base de solvant . Le pigment lui peut être sous forme liquide ou en poudre, cela permet de donner la couleur à l’encre. Pour revenir aux liants, celui à base de solvant utilise la plupart du temps des produits tel que le white spirit, du toluène ou encore de l’acétone, des matières assez nocives. Celles-ci s’évaporent après l’application ce qui se repends dans l’air, cela crée alors des COV (composés organiques volatils) qui sont nocifs. Pour cette encre à composés chimiques, le facteur environnemental est important mais également pour la santé du sérigraphe, qui dans une petite salle de création peut vite inhaler les produits volatiles. Les encres à bases d’eau sont déjà meilleurs puisque leurs liant est donc l’eau, qui permet de disperser les résines et pigments qui même après évaporation ne laissera qu’un faible tôt de COV. Le but est donc à travers le végétal de moins polluer l’air ambiant puisque il peut ensuite y avoir des répercutions sur la santé du designer graphique. L’inhalation de ces particules peut devenir grave si la personne y est exposée quotidiennement. Bien sûr pour la sérigraphie les encres à partir du végétal auront une longévité plus minime, quant à sa création elle sera plus complexe ou plus chère si une commande est fait; il s’agit là d’un vrai engagement comme l’a fait davide montorsi en créant le studio Medulla. Nuancier de couleur végétales en l’honneur des 10 ans de Medulla. Il se consacre à Modène en Italie à une consommation plus écologique, « l’impression écologique est la prochaine étape logique après l’alimentation écologique : la plupart des gens ne se rendent pas compte que chaque jour, leur corps entre en contact avec des textiles malsains, nocifs pour l’environnement »11. D’après ses mots on comprends l’importance de la provenance des produits. Souhaitant pratiquer le métier de designer graphique et plus particulièrement illustrateur en ayant une éthique, il a complètement changer sa consommation. Il commence donc à étudier les techniques de création d’encres en s’inspirant de II libro dell’arte de cennino cennini. Grâce à ces vieilles techniques son travail peut maintenant être plus large car les contraintes d’encres et de supports ne sont plus d’actualité. Il travail principalement sur des collections de print, passant du t-shirt au papier. Ses créations sont hétéroclites et permettent d’ être apprécié d’un plus grand nombre. Lorsqu’on regarde ses sérigraphies on ne voit pas de différences aux encres chimiques, les aplats et l’opacité des encres sont parfaites.

Mangiafuoco, impression en sérigraphie, 2023.

En voulant une hygiène de vie meilleur, il trouve des solutions de conception pour une vie plus saine. Bien sûr comme de nombreuses personnes qui pratiquent la création d’encres végétales il donne des workshops (ou des cours pour d’autres designers).

III – Projets détaillés dans le domaine du design graphique

Pour finir, je souhaite vous présenter plusieurs projets graphiques en détail pour permettre une meilleur compréhension des procédés et matériaux utilisés.

Dans un premier temps le travail d’édition est captivant pour une création graphique qui est transmissible facilement.

Le Studio dazd est un studio de création qui travail sur des identités et des positionnements d’associations, d’institutions et d’entreprises, tout cela à travers une approche qui est écologique et éthique des métiers de création.

Cette équipe aspire pour un design ludique, sensible et sobre. Elle cherche également à « créer des univers originaux et vivants, sans jamais délaisser la recherche de justesse et d’économie des ressources »12. D’après leurs propos, ont comprend qu’ils sont choisis et contactés par des personnes qui ont des valeurs similaires des leurs.

Les trois personnes qui représentent ce studio sont Jeanne Lepoutre, diplômée d’un pré-doctorat des Arts décoratifs de Paris (« écoconception, graphisme et environnement visuel »), elle oriente sa pratique vers une dimension appliquée.

Théophile Pierdait est graphiste, diplômé de l’école Penninghen. Il est plus sensible à la culture numérique.

Claire Daum rejoint le studio plus tardivement (en 2021) en tant que conceptrice-rédactrice. Elle s’intéresse à la question du récit, pour composer différemment le monde.

L’écoconception est au cœur de leur pratique ; l’impact écologique et social les remets sur une recherche permanente pour des solutions adéquates, en prenant également en compte les limites environnementales, humaines et budgétaires.

Le projet qui m’intéresse particulièrement est un livret crée en 2020 dans le cadre des élections municipales pour EELV (dans le 11e et 14e arrondissement de Paris). Ce dépliant pour Europe écologie Les Verts à permis d’accompagner cet acteur politique dans une recherche de cohérence entre les propos et la manière dont ils pouvaient être apportés.

Le dépliant comporte plusieurs points intéressants à souligner.

Dans un premier temps, la mise en page à été réfléchie pour minimiser l’utilisation des ressources; on parle ici du papier et de l’impression. Pour cela la police choisie est un premier pas important, ici la police « Triade » de Cooper & Brasses à été choisi pour sa clarté et son optimisation, se sont des points importants qui ont permis d’éviter l’encombrement visuel. Cela permet aussi de réduire la quantité d’encre lors de l’impression. En plus de son utilité écologique elle permet d’impacter la lisibilité du lecteur car celle-ci est imposante est renvoi directement à l’information importante. Studio Dazd pour EELV.

La couleur est ici monochrome pour encore une fois éviter d’utiliser trop de ressources. Il y à également un double emploie. Dans un premier temps, le livret met en avant les ambitions portées pour ces élections. On mélange textes, images et citations des personnalités qui se présentent. En plus de ce livret se trouve un dépliant qui transmet un message sur l’alimentation durable, cela montre les fruits et légumes de chaque saisons. Le double emploi de cette objet graphique permet d’apporter un côté lucratif au programme qui est sérieux. Pour finir, l’impression de ce livret est réalisé en risographie, autre procédé plus connu. Celui-ci ressemble à une imprimante classique mais il s’agit également d’une impression plus écologique.

C’est un procédé né au Japon en 1946 lorsque Noboru Hayama crée son atelier RISO-Sha. Il portait une philosophie d’un futur idéal qui se retrouve dans le nom riso qui se traduit par « idéal ». Ce n’est qu’au début des années 1980 que les premiers duplicopieurs sont commercialisés. Au début, l’imprimante est utilisée dans les écoles, associations et syndicats. risographie.

Cette machine est conçue comme un photocopieur grand volume qui est rapide et peu coûteux. Ce procédé repose sur une impression à froid ce qui consomme peu d’énergie. Les encres employés sont à base d’huile de soja ou de riz, ces encres sont moins toxiques car ne possèdent pas de solvants et d’additifs, les risques de contact ou d’inhalation soins moindre grâce à l’utilisation d’encre (et non d’un toner). Les particules de C.O.V13 ne peuvent pas s’en dégager.

Les masters sont également fabriqués naturellement, ceux-ci sont en fibre de bananes.

Le flyer EELV est donc conçu en fonction de leurs revendications politiques, le studio à réussi à optimiser la création de ce livret est donc en total accord avec la revendication écologique. Tout est pensé pour une économie de place, d’impression et de coût tout en créant un objet graphique intéressant.

Pour continuer sur une branche différente du design graphique, je vous emmène vers du travail d’une identité visuelle, travail plus conséquent puisque qu’il s’agit de plusieurs objets graphiques qui seront réutilisés. Nuria vila est une graphiste et directeur artistique. Elle s’est spécialisée dans les identités d’entreprises ainsi que le packaging, la communication visuelle et le design éditorial. Son travail est également tourné vers un engagement envers l’environnement. Elle applique sur ses projets du bon sens, de l’éthique et de la durabilité.

Sa particularité est qu’elle souhaite tout de même travailler manuellement avant de travailler numériquement. Voici une de ses phrases qui représente bien son travail : « Je mise le travail manuel, l’expérimentation et la collaboration interdisciplinaire. Je crois au réseautage, à la recherche et à la découverte de nouveaux langages qui peuvent être appliqués aux besoins de chaque projets ».

L’une de ses identités visuelles que je présente, marque une uniformité et une logique. Quant à sa création, elle sort du lot et apporte du renouveau pour un milieu agricole. Il s’agit d’une ferme vendant leur productions de fruits et de légumes ; étant des produits locaux et de saison, il était utile de créer une identité variable et représentative des produits. Dans un premier temps, un logotype a été créé manuellement à partir de tampons en formes géométriques de la betterave. Ce légume fut intéressant pour la designer pour la texture ainsi que la couleur. Grâce à ces formes géométriques, son alphabet fut créé ainsi que le logo type. Nuria Vila, logotype crée à partir d’une betterave. Celui-ci reprends le nom de la marque « rave negre », grâce aux textures ajoutées, cela renvoie au côté organique des fruits et légumes. La couleur violette, étant sombre ressort bien sur une affiche, ainsi l’épaisseur et la couleur s’unissent pour faire ressortir le logo. En plus de la création du logotype déplaçable sur des affiches ou flyers, les tampons permettent également de laisser le logo de l’entreprise sur des emballages. Ce tampon peut, pour finir, servir à la communication de l’entreprise sans avoir à imprimer de grandes quantité de papiers.

Pour ce qui est de la promotions des produits, rave negre vends des paniers de saisons. Comme les compositions des paniers diffèrent souvent, l’enjeu pour Nuria Vila a été de créer des affiches modulaires. On retrouve donc un gabarie ou le logo ainsi que les informations importantes apparaissent. Le fond jaunâtre, avec une certaine matière contraste bien avec les écritures. Par la suite, en fonction des produits vendus, des magnets sont ajoutés sur l’affiche. En plus d’économiser les ressources, ces affiches apportent un côté ludique et une longue durée de vie . Elle apporte également l’illustration pour représenter les produits, ce qui touche un plus grand nombre de personnes, les plus petits peuvent parfaire leurs connaissances à travers cette affiche lorsqu’ils viennent avec leurs parents.

Giada Tamborrino Studio est également un studio qui conçois des identités visuelles. La différence avec Nuria Vila est que ce studio travaille pour des marques plus « prestigieuses ». Tout d’abord la marque s’est construite grâce à Giada, celle-ci travaille autour de l’intersection de la nature, de la créativité ainsi que la durabilité. Son processus créative s’est affiné pour arriver au final à des travaux durables et « magnifiques ». C’est pour cela qu’elle collabore énormément avec des marques plus haut gamme. Sont travail durable se reflète dans les matériaux employés. Son projet pour LIV Botanics (marque de cosmétiques des Pays-Bas) fut une approche viable. Cette marque de cosmétiques à commandé au studio, une identité de marque et un design respectueux de l’environnement ainsi qu’une qualité éclatante. Ce packaging devait représenter une marque avec des valeurs d’écologiques, respectant l’hygiène avec des produits sains et durables.

Pour cela le Studio Giada Tamborrino s’est inspiré des vieux livres d’encyclopédie, de dessins botaniques et des jardins de camélias ainsi que la nature luxuriante. Le packaging prend vie grâce aux nombreuses inspirations, qu’elles soient « vintage » ou contemporaines. Les visuelles sont donc assez simples pour ne pas surcharger la lecture du client, cela permet de faire comprendre l’essentiel du produit. Packaging pour Liv Botanics. Par exemple, les produits sont composés de capuchons blanc, et le produit est visible au travers du verre. L’étiquette reprend donc le blanc des capuchons et ne recouvre pas toute la surface du verre pour que le produit soit visible. Le logotype de la marque est donc un camélias. Cela représente en un premier temps, la flore et donc l’approche naturelle des produits. La signification de ces fleurs relate également celle de la marque puisque que cette plante représente l’amitié, l’élégance ainsi que l’harmonie. Le logo se retrouve sur les produits en tissu ainsi que sur les packagings sous forme de gaufrage. Cette technique ajoute de la profondeur au packaging ainsi qu’un toucher intéressant en plus du design pertinent. Tout d’abord, l’extérieur du packaging est de couleur beige avec des aspects granuleux, il s’agit tout simplement de matériaux durables utilisés pour la conception. Il peut s’agir de papier ou de cartons recyclés, ce qui ajoute un aspect au toucher. La couleur beige rejoint l’inspiration des livres anciens de botaniques, jaunis par le temps et pleins de ressources sur les plantes, comme à l’intérieur du packaging. Lorsque l’on ouvre le packaging d’emballage, on tombe sur un objet qui se déplie à plat puisque aucune colle n’est nécessaire pour le seller (simplement du pliage). Packaging intérieur. Une fois déplié, le produit apparaît avec autour de lui les explications d’utilisations. Les produits utilisés à l’intérieur avec des illustrations sont clairement inspirées des dessins botaniques. Il y a également une explication sur les produits en général (plantes sans pesticides, locales et autres). Pour finir avec un packaging totalement durable, l’impression s’effectue localement avec des encres végétales (provenant de fibres d’herbe à éléphant cultivées à quelques kilomètres de la ville d’Amsterdam). Revenons aux étiquettes et scotch qui sont eux aussi imprimés avec ces encres en plus d’être sans plastique et recyclable.

Pour finir cette écrit je souhaite présenter une approche totalement différente des design précédents. Nous avons pu voir les encres à partir de plantes écrasées, bouillies, provenant de pigments ou autres. Néanmoins tous les visuels produits on pour but d’être vus. Avec hopla studio, le graphisme peut également se consommer. Le projet est porté par le festival de l’illustration « Nîmes s’illustre », pour l’édition de 2022. Le thème était porté sur l’animal et le vivant. Ce thème a été choisi pour la remise en question sur la cohabitation des êtres pendant le covid-19. Les personnes n’étant plus en droit de sortir, l’homme a tout de même remarqué la capacité extraordinaire des animaux et organismes vivants à s’adapter. Cette remise en question fît apparaître une vulnérabilité. Cette édition permet donc de mettre en avant les rapports entre animaux et humains qui ont largement évolués (cohabitation, vénéré, sacré, observé, manipulé, domestiqué et bien d’autres).

Hopla studio composé de Magali Wehrung et Agathe Bouvachon (studio crée en 2012), comprends comme pratique, la mise en scène de l’aliment auquel elles aiment donner un sens. Elle lient le volume à l’image et l’appétit, des banquets sont organisés avec des thématiques, des chefs ; ces projets leurs permettent de participer à des expositions collectives en France et en Europe.

Pour ce banquet de Nîmes, les deux femmes ont crée une salle immersive avec des illustrations disposées sur les tables en l’air et même sur les aliments. Les animaux sont donc représentés sur des banderoles et affiches positionnées autour des tables et sur les murs pour habiller la salle. Impressions en sérigraphie comestible. Les tables sont composées de nappes dessinées ainsi que des couverts et vaisselles décorées d’animaux (on retrouve également des serviettes, carafes et autres objets illustrés). L’élément clé pour ce travail est le graphisme comestible, il s’agit de crackers tannés et de sérigraphie comestible sur taloa.

Le premier aliment est un crackers ayant une texture rappelant le cuir tanné. Le procédé de cuisson ainsi que son séchage permettent d’obtenir de multiples couleurs. Les designs peuvent être réalisés à partir de sucre qui caramélise lors de la cuisson ou l’incorporation d’épices et poudres naturelles comme la cacao, le charbon actif ou des épices torréfiés. La cuisson lente permet d’accentuer la teinture naturelle des aliments et ingrédients utilisés. Scénographie avec crackers comestible.

Le deuxième aliment est le taloa, une galette traditionnelle basque faite de farine de maïs cuite sur une plaque chaude. Comme la surface est plus plate la décoration peut se réaliser après la cuisson, la sérigraphie est donc effectué sur place avec des recettes similaires à celle des crackers. L’encre comestible est cette fois plus épaisse pour permettre une meilleur impression.

Pour conclure, je trouve que toutes ces recherches ont été enrichissantes, j’ai pu découvrir que l’utilisation des encres végétales est très large dans le domaine du design graphique. On retrouve un côté plus plastique et expérimental, pour se consacrer totalement aux plantes. On peut également utiliser les végétaux comme matière première à la production des ingrédients naturels. Cette pratique-ci connaît un investissement dans la recherche de rendu de couleurs, de matières jusqu’à la connaissance des plantes, une pratique en autodidacte peut donc naître.

À l’opposé, on retrouve des projets pour des marques, où celles-ci rentrent en contact avec des professionnels autour des encres. Les visuels sont réfléchis et donc portés sur les matériaux employés, les couleurs, les encres et les gabarits pour un résultat éco-responsable.

Les nombreux visuels créés dépendent donc des contextes sociaux et politiques de la personne qui décide de s’engager dans la création ou l’utilisation d’encres végétales.

Les techniques d’impressions sont également toutes aussi variées, il peut y avoir simplement un transfert entre la plante et le support, mais également un travail en amont de chimie, de mélanges botaniques, tel que la risographie. Cette technique utilise des matières premières végétales mais qui sont travaillées pour avoir un rendu singulier tout en ressemblant à une impression classique. Bien sûr, en fonction de la technique utilisée, les rendus ne seront jamais les mêmes.

Ce fut une agréable découverte de voir que le graphisme renvoie également à des branches plus ouvertes comme la comestibilité des produits ou à une fin plus décorative.

Ces nombreuses connaissances dans les plantes permettent une ouverture et une vision encore plus libre du design graphique. Les matières et supports sont tellement larges qu’il est possible de créer de façon économe, éco-responsable ou en autodidacte. J’ai apprécié ce sujet, car celui-ci m’a fait découvrir une nouvelle façon de travailler et de penser. Chaque designer ou artiste m’a permis de réfléchir sur l’utilisation des matières premières.

Annexes

Amandine Chibrac
Annexes
Emilie Fayet et Lisa Laubreaux, workshop 2022.
Ensemble d’impressions végétales en sérigraphie.
Conception d’une encre Indigo, Samuel Gadea.
Pigments de Camomille.
Impressions végétales en sérigraphie, Indigo.
Fleurs de Camomille.
Toile décorative en tissus recyclés, encres végétales.
Tests d’impressions, .
Toile murale décorative en tissus recyclés, encres végétales.
Toile décorative en tissus recyclés, encres végétales.
« Book Marks » est une collaboration avec le département de conservation des bibliothèques Bodelain d’Oxford.
« Book Marks ».
« Book Marks ».
Imprimés botaniques sur papier, filtres à café et soie. Cire et fil, 2023.
Cyanotype et aquarelle sur papier. Cire et fil, 2024.
Cyanotype et aquarelle sur papier. Cire et fil, 2024.
impressions numériques et aquarelles sur papier, collage, 2023.
Sérigraphie végétale « Alice Padovani / Victoria Amazonica Rainforest ».
Cadres pour sérigraphie.
« 10 years / 100 colours », sérigraphie végétales.
Studio Dazd pour EELV.
Studio Dazd pour EELV.
Studio Dazd pour EELV.
Studio Dazd pour EELV.
Studio Dazd pour EELV.
Nuria Vila, affiche modulable.
Nuria Vila, affiche modulable.
Nuria Vila, affiche modulable.
Nuria Vila, affiche modulable.
Liv Botanics, packaging.
Liv Botanics, packaging.
Liv Botanics, packaging.
Liv Botanics, packaging.
Hopla Studio, banderoles illustrés.
Hopla Studio, crakers sérigraphiés.
Hopla Studio, scénographie.
Hopla Studio, taloa sérigraphiés.
Hopla Studio, vaisselle artisanal.
Amandine Chibrac
Références

Références

Sitographie

Alice Fox – https://alicefox.co.uk/ [consulté le 2024–11–11]

Alice Fox – https://www.textilecurator.com/home‑default/home‑2–2/alice‑fox‑2/ [consulté le 2024–12–15]

Alec Vivier-Reynaud – https://www.alecvivierreynaud.fr/ [consulté le 2024–10–28]

Emilie Fayet et Samuel Gadea – https://emiliefayet.samuelgadea.com/ [consulté le 2024–11–12]

Giada Tamborrino Studio, Elevated design for brands with purpose – https://gtstudio.co/portfolio/liv‑botanics‑natural‑skincare‑branding‑packaging [consulté le 2024–11–11]

Hopla Studio – https://hoplastudio.com/projects/nimes‑s‑illustre [consulté le 2024–10–28]

La risographie : un procédé d’impression écologique – https://risolution.fr/risographie/ [consulté le 2024–12–18]

LIVRES EN VACANCES | Partir en Livre – https://www.partir‑en‑livre.fr/programme/livres‑en‑vacances [consulté le 2024–10–24]

Lotta Helleberg – https://www.lottahelleberg.com/book‑art‑recent [consulté le 2024–11–11]

Les encres d’imprimerie. Blog Goubault Imprimeur – https://www.goubault.com/les‑encres‑dimprimerie/ [consulté le 2024–10–03]

Medulla – https://www.medulla.it/ [consulté le 2024–11–05]

Nuria Vila – https://www.nuriavila.net/en/http‑www‑nuriavila‑net‑en‑projects/espanol‑el‑rave‑negre/ [consulté le 2024–11–11]

Natalie Stopka – https://www.nataliestopka.com/ [consulté le 2024–11–11]

Risographie, Sandwich Éditions – https://www.sandwich.bzh/risographie [consulté le 2024–12–18]

Studio Fidele – https://fidele‑editions.com/impression‑riso/guide‑d‑impression/ [consulté le 2024–12–18]

Studio Dazd – https://www.dazd.fr/ [consulté le 2024–11–11]

Tessa Layzelle – https://tessalayzelle.co.uk/ [consulté le 2024–11–05]

bibliographie

Dumont, Elisabeth. Encre de plantes, Editions Ulmer, 2018

Quero, Lucile. L’éco conception pour les graphistes, Pyramyd, 2023

Rivers, Charlotte. Livres et carnets faits main, Pyramyd, 2014

Komurki, John (dir.). Sérigraphie, Secrets et astuces des plus grands sérigraphes, Pyramyd, 2017

Zerdoun Bat-Yehouda, Monique. Les encres noires au Moyen âge (jusqu’à 1600), Édition du CNRS, 1983. consulté en ligne

Chevalier, Jean-Marie. « L’industrie pétrochimique internationale », Revue d’économie industrielle no14, 1980, pp. 150–159. consulté en ligne

Vollard, Marie-Ange. « Quelle encre choisir pour une impression écologique ? », 2021, www.marieange‑vollard.com [consulté le 2024–10–03]

Autres références non cités

Tendre Papier

Rooftop Studio

Nathalie Spotka

atelierviolette.fr

Atelier Coton

Amandine Chibrac
Remerciements

Remerciements

Pour ce mémoire je souhaite remercier, Alexandra Aïn pour le suivie ainsi que les corrections. Julien Bidoret pour l’aide à la compréhension au code et pour le suivie attentif des avancées, des problèmes rencontrés. Je remercie également mes amis Julie, Goulven, Théo et Alexis pour les références et aides apportés tout le long des discussions autour de ce sujet. Pour finir merci à ma mère pour la correction des fautes d’orthographe. J’aimerais ajouter que l’écriture et les recherches pour ce mémoire ont étaient gratifiante pour de futur projets.


  1. D’après le Larousse. ↩︎

  2. La production massive de la pétrochimie commence dès 1966 à partir d’éthylène ↩︎

  3. Personnes qui peignent des lettres ou miniatures qui ornent d’anciens manuscrits, des livres religieux. ↩︎

  4. Il libro dell’arte de Cennino Cennini environ pages 110/116 ↩︎

  5. Citation du site internet Partir en livre édition 2023 du programme « Livre en vacances ». ↩︎

  6. D’après le site internet de la designer : https://tessalayzelle.co.uk/ ↩︎

  7. ided ↩︎

  8. D’après Wiktionary : « Application d’un mordant sur une étoffe, sur les poils des fourrures, pour les rendre capables de fixer solidement les colorants ». ↩︎

  9. D’après Wiktionary : « Procédé photographique utilisant du ferrocyanure de potassium et produisant des épreuves de couleur bleue ». ↩︎

  10. Livres et carnets faits main, Rivers Charlotte, Pyramyd, 2014. ↩︎

  11. Citation du livre Sérigraphie, secrets et astuces des plus grands sérigraphes, Dolly Demorati, John Z. Komurki et Luca Bendandi (dir.), Pyamid, 2017. ↩︎

  12. Extrait du site internet du Studio Dazd ↩︎

  13. Voir partie II, sous chapitre 2 ↩︎